Née en Algérie. Enfance et adolescence entre Paris, Rabat, Casablanca, Marseille. Adulte à Alger puis Ile-De-France.

J'ai été entre autres, libraire et éditrice à Alger, professeur dans un CFA (centre de formation par alternance) de la Seine-Saint-Denis. La peinture  m'a accompagnée  par intermittence, mais tout au long de ma vie, pour devenir mon principal centre d'intérêt, ma principale activité.

Les paysages imaginaires, la nature me porte (transporte), me pousse à m'aventurer avec délectation dans des univers de formes colorées qui naviguent entre figuration et abstraction.

J'essaie de capter des sensations, rayonnement, énergies, vibrations, atmosphères...

Je ne veux pas exprimer le cri de désespoir qui parfois me remplit, mais l’énergie, force de vie, qui me porte aussi. Alors le désespoir se transfigure, il est transcendé et devient chant d'espoir, voire hymne à la joie

Le sujet, dans l’œuvre n'a pas toujours d'apparence figurative. L'objet-figure, quand il y en a un dans ma peinture, n'est qu'un point de départ sans en être le sujet. Lequel est essentiellement l'expression d'émotions, d'un besoin vital d'affranchissement et une quête artistique libre.

Parfois des personnages vont leur chemin dans mes œuvres, isolés ou en groupe, leur mouvement est une marche, une migration, une errance, un exil, un pèlerinage, un voyage…

Dans la série des palimpsestes plusieurs peintures se superposent, celles du dessus laissant partiellement en apparaitre d'autres, un peu comme notre vécu et notre mémoire...

Dans la série des espaces imbriqués, les toiles sont compartimentées proposant des sujets, des paysages, séparés, reliés...

Le geste est certes essentiel en peinture, il donne les mouvements de l’œuvre, exprimant une énergie/émotion particulière, mais pour moi, la couleur/lumière est primordiale. Elle est, plus intensément encore, expression émotionnelle et source de bien-être.